Marcel Barthuet

Né à Port La Nouvelle, un 10 mai 1939, de parents qui lui inculqueront le sens des belles et solides valeurs humaines, basées sur la nécessité de l'effort pour s'épanouir et s'affirmer, dans la conscience d'un monde souvent injuste et " soumis à la fausse monnaie". Il a la chance de vivre, ausitôt, le même "Toulouse" que Claude Nougaro, fréquentant, à la même époque, autour des rues des Chalets et de la Chaîne, les trottoirs de "leur quartier" au coeur de la ville rose (des Minimes à Arnaud Bernard, de Saint Sernin à la place du Capitole, ...) Il y restera 29 ans, jusqu'à son mariage. Des traces indélébiles imprégneront implicitement sa démarche littéraire : la guerre et ses lendemains, la résistance, en échos d'enfant, vécue en blotti d'un foyer riche d'un frère aîné et d'une soeur, les amis et l'amitié, les vacances à Narbonne en familles où il pourra apprécier très tôt les atmosphères méditerranéennes, celles de " La mer" de Trenet, du "Cimetière marin" de Paul Valéry (en l'occurrence celui de Gruissan au coeur du massif de la Clape), les études menées des bancs de l'école primaire du Nord à ceux de la Faculté des Sciences de Rangueil, et enfin, le rugby qu'il pratique, avec un certain succés et passion, en portant les maillots de grands clubs ( TOEC, Stade Toulousain, Stade Beaumontois...). Sportif dans l'âme, c'est par soucis de complémentarité à la recherche d'un accompli, qu'il choisit d'effectuer des études en Physique qui le mèneront à une carrière de professeur, de Narbonne (où il habitera trois ans suite à son mariage) en Suisse, et qui s'achevera à Lausanne. Il vivra 32 ans essentiellement en Romandie (Villars, Lausanne , Sarzens), découvrant les beautés alpestres avec sa femme et ses trois enfants, et deviendra riche d'une deuxième nationalité suisse. On devient multiple en acquis de pluriels. En 2003, retraité, il s'établit, en bord de Lac Léman, à Neuvecelle sur Evian. Il peut y refléchir et y épandre au quotidien ce que dit, aux beaux jours, Jean Anouilh (qui fut un voisin épisodique aux Ecovets à Villars) : " C'est de Lausanne que l'on voit le mieux la France". C'est donc d'Evian que la vue s'élargie au delà d'un Léman....aux pousses de septembre. Attiré très tôt par la littérature, il reste fasciné par les grands de la poésie : de Ronsard à Aragon, de Verlaine à René Char, de Baudelaire ou Mallarmé à Apollinaire ou Reverdy... Ceci explique peut-être celà : la qualité de trame d'une écriture originale dans un abouti faisant jaillir des mots les forces de l'image pour renaître idées, par le choix, l'opportune utilisation provoquant de rencontre, "...images qui fulgurent comme des feux évanescents du choc des mots, Turbulences savantes où l'adjectif se fait nom et où le substantif devient qualifiant, ... un vertige poétique où elles se bousculent, passent entre les pans d'ombres, mirages fugaces qui raffraichissent ...". (hommage rendu par Yves Robert, à l'Hôtel Savoy de Lausanne à l'occasion de la remise du prix de l'Association Vaudoise des Ecrivains, au poète, en mai 1991). En effet, suite à de rares participations IL OBTIENT QUELQUES RECONNAISSANCES LITTERAIRES : EN SUISSE : En 2001, Prix de l'Association Vaudoise des Ecrivains (qui l'invita, suite au concours, à devenir membre de cette vénérable société fondée en 1944 par CF Ramuz, Gustave Roud, Paul Budry..). En FRANCE : En1996 : Prix de la ville de Meulan. En 1994 et puis en 1996 : Prix Europoésie. Il est membre de la Société des Auteurs Savoyard par sa section poésie.