Najat Zargui

Née à Agadir, quatre ans après un tremblement de terre dévastateur, Najat Zargui a grandi au sein d'une population aux citoyennetés et croyances variées, s’accrochant à ses rêves, respectant le serment de résurrection gravé sur le Mur mémorial de la ville : « Si le destin a décidé la destruction d'Agadir, sa reconstruction dépend de notre foi et de notre volonté ». Sa passion la conduit à explorer toute œuvre francophone accessible à l’époque chez les brocanteurs du marché de dimanche ainsi qu’aux rares bibliothèques de la ville. Au début des années quatre-vingt, ses essais poétiques suivront le rythme hebdomadaire de la page des jeunes au quotidien marocain L’Opinion, une fenêtre à travers laquelle elle exprimait son ressenti et sa conviction pour des lendemains meilleurs.