Jeune reporter de l’armée française, j’arrive au Tchad pour des reportages. Je commence par une section méhariste tchadienne en patrouille dans le désert. La rejoignant au cours d’un ravitaillement, je vais vivre des moments très difficiles : longs déplacements, chaleur du jour, nuits glaciales, faim et soif, embuscades, libération d’otages, long retour au camp dans le désert avec des blessés. Des moments agréables restent dans ma mémoire : jouer au domino, observer le ciel étoilé en buvant du thé. Le chef de la section me fait assister à un combat. Je crois mourir. Ensemble, nous rejoignons la capitale. Deux jours plus tard, le chef de la section a quitté la ville en pleine nuit, m’abandonnant sans explications malgré une forte amitié entre nous. Je veux le retrouver, je dois le retrouver.