Le monument aux morts d'une ville est plus que la liste froide et minérale de noms que presque plus personne ne connaît. Gratter la pierre et fouiller les archives a permis de retrouver la mémoire de ces jeunes adultes de Sens-sur-Seille, de caresser leurs espoirs, de les voir pris au piège d'une guerre qui n'était pas la leur. Chaque décès de ces Poilus est autant de larmes qu'ont versé leur mère, leur femme, leur père. Le travail de mémoire sur la commune de Sens-sur-Seille est important pour Didier Trouvat, ce Parisien qui a adopté ce village de Saône-et-Loire.