À la mode bio, sur trente ans, en funambule sur le fil des mots, le lecteur va parcourir l’enfance de Gérard Marty dans l’Afrique des colonies et des colonels – de la Côte d’Ivoire et du Togo jusqu’au Congo-Kinshasa de Mobutu et de Bob Denard – ses études, de Marseille jusqu’à la Cité internationale universitaire de Paris, avec des amours turbulents – davantage empreints de poésie surréaliste que de mécanique plus ou moins fluide – au Commissariat à l’énergie atomique, le temps d’une géophysique baroudeuse qui réclame un égo physique en Algérie, en Australie, en Indonésie, et enfin des poèmes qui se déposent sur cette plage, à la cadence d’un sablier, parfois en avance sur leur temps. L’auteur a par la suite, suivi une carrière de cadre à l’international (Moyen-Orient, Afrique, Asie, Mexique, Amérique Centrale), dont dix ans d’expatriation en Grèce. Aujourd’hui, il revient à ses premières passions : la littérature, la poésie, et les jeux de sagacité.