J'ai descendu dans mon jardin

Travailler sur une œuvre de fiction avec des personnages imaginaires que l’on peut mener à sa guise, telles des marionnettes, est un travail que l’on peut mener facilement. Mais lorsqu’il s’agit de personnes ayant réellement existé, qui ont vécu avec leurs sentiments, leurs joies, leurs peines, leur vraie vie, ceci est une autre affaire. Car on ne peut en faire ce que l’on veut. Les mémoires auditives, parfois visuelles, les dates de naissances, de mariage, de décès, jalonnent les parcours de tous les intervenants de ces quatre familles qui fusionneront en une seule. Les vies simples de gens simples que je me suis appliqué à rendre au mieux dans les contextes politiques, économiques, sociaux, voire climatiques de l’époque. Bien sûr, il y a beaucoup d’imaginaire pour donner un appréciable fil conducteur reliant ces vies qui ont le mérite d’avoir existé et dont j’ai le bonheur d’être issu. Alors merci à tous ces êtres chers qui ont fait notre ascendance et dont le témoignage enrichira notre descendance. Car le proverbe dit : Si tu ne sais pas où tu vas, rappelle-toi d’où tu viens... Cette saga familiale s’inscrit entre 1840 et 1970.