C’est le cours des évènements dans une acrobatie de mots que l’on trouve ici, couché sur les pages d’un journal. Dans une période trouble, aux libertés réduites, au quotidien il est tenu. En quête de sens, on n’aura eu de cesse de penser au mieux à l’instant fragile. C’est une écriture sans filet, au jour le jour. C’est un destin. En parcourant ces lignes, on a aimé penser à ces mots de Marguerite Duras : « Je comprends mal ce que vous voulez savoir de moi. Je dis ce que je sais, que certaines histoires sont insaisissables, qu’elles sont faites d’états successifs, sans lien entre eux, que ce sont les histoires les plus terribles, celles qui ne s’avouent jamais, qui se vivent sans certitude aucune jamais. »