« Un soir, au retour du travail, nous avions trouvé notre appartement mis à sac. C’est à ce moment-là que le divorce avait été décidé entre la ville lumière et nous. Fini le bruit, la pollution, les embouteillages, les mines renfrognées, les agressions de toutes sortes et... les crottes de chien. Nous avons tout lâché : boulot sympa, école cotée, appartement confortable, famille et amis, pour nous retrouver dans un petit coin du Var où nous devions disputer chaque pouce de terrain aux sangliers, lièvres, lapins de garenne, fouines ou autres geais des chênes... Il n’y avait rien et nous avons tout fait de nos mains, ma femme et moi. C’est de cette histoire, parfois jubilatoire, dont il est question ici. »