De l’essentialité ou pour la déracialisation du monde est un nouvel essai qui présente ce concept comme un nouveau paradigme, qui devrait présider à la définition du soi et du monde, face à la perte de sens dans nos sociétés postmodernes. Le monde semble s’écrouler sous le poids de nos aberrations sans que l’on ait exploré les issues qui pourraient conduire à la production d’une identité humaine débarrassée des résidus archaïques nés de présentations erronées de nos origines, de la théorie de l’évolution, des distinctions coloniales et de la force de représentations subjectives de l’Autre et de nous-mêmes, qui dominent notre vision du monde. L’auteur tente aussi de montrer le poids de la subjectivité, de notre manière de voir le monde, dans certains de nos comportements régressifs et la nécessité de modifier cette vision. Il s’agit de parvenir à définir ce qui pour soi en écho avec le monde, procède de l’essentialité. Il aborde la pragmatique du changement, qui pourrait réduire les atteintes faites à l’individu et à son groupe quelque soit son appartenance ethnique en proposant la déracialisation du monde.