Cet ouvrage n'est pas un roman d'anticipation dystopique. C'est un essai, parfois teinté d'allégorie, sur la fin supposée et espérée de la sempiternelle civilisation du mâle dominateur et nombril autoproclamé du monde, et de ses méfaits globaux subséquents aux conséquences avérées par l'accablant bilan déjà bien avancé. L'actuelle triple onde de choc féministe, écoféministe et femmelliste est une preuve, s'il en fallait, que les deux genres qui s'efforçaient de vivre ensemble sont finalement peu conciliables, voire antagonistes. On s'en serait douté ! La culpabilité en revient à la coercition masculine séculaire et il n'y a pas plus révoltant que le perpétuel assujettissement des femmes. Le boucher, le guerrier, le violeur doivent donc être congédiés de leur piédestal. Et la femme reste à renaître.