Dans le contexte culturel montpelliérain de la fin du siècle dernier, Martine Biard rencontre Jacques Gasc qui écrit depuis les années soixante. Elle va être la première à interpréter son œuvre, maintenant revisitée au regard de son intégralité. Mais cet essai de poétique, accessible et attractif, est aussi l’histoire de ses obsessions majeures, et c’est peut-être bien ce qui fait la singularité et la profondeur de cet ouvrage. Au-delà d’une mise à jour, Les seuils magnifiques est l’entrecroisement de deux univers poétiques et l’exemple d’une amitié qui dura trente ans.