Chronique macronienne

C’est la dernière saison du premier quinquennat, malheureusement on en a repris pour cinq ans. Il faut dire que le choix était réduit, du moins au deuxième tour, entre la peste et le choléra, on n’allait pas choisir la candidate, aussi il nous est resté le choléra, une maladie qui se transmet par l’eau et qui est le signe de l’absence d’équité et d’un développement social insuffisant. Cela correspond bien au candidat qui a été réélu ! Élu par défaut, car les vrais gagnants de ces élections présidentielles, et très certainement de celles à venir, ce sont les abstentionnistes. Depuis son élection, il propose des réformes merdiques, choléra oblige, dont la dernière en repoussant de deux ans l’âge de départ en retraite a mis la presque totalité de la population active contre lui, et en préférant pour la onzième fois l’amendement 49.3 au vote des députés, il a bafoué une nouvelle fois le semblant de démocratie qui surnage comme des yeux dans la soupe d’une Assemblée nationale issue des dernières élections législatives sans lui donner une majorité absolue, donc la facilité de gouverner qu’il avait précédemment ! Dans ces conditions, il est face à une impasse dans laquelle il s’engouffre sans vergogne dans la mesure où à l’échéance il ne pourra pas se représenter. Il faudra survivre à cette deuxième période sachant que la suivante risque d’être bien pire. Le Rassemblement national est à l’affût. Au lieu de se radicaliser, il a tendance à s’assouplir sous l’impulsion de son égérie bien que les valeurs fondamentales de ce parti de plus en plus masquées restent exécrables. Si l’avenir climatique de la planète est inquiétant, le climat politique de notre pays l’est tout autant. Ayant déjà testé les politiques de droite, du centre et de gauche, pour les électeurs, la tentation d’essayer l’extrême droite, dont Macron fait le lit au lieu de nous en préserver, est forte.