« La médecine toute puissante, malgré son pouvoir de « guérison » ou d’apaisement des souffrances humaines, peut s’avérer dangereuse. Pour se protéger, l’homme devient un droit puisque sujet juridique de sa nation qui est chargée de le défendre contre toute atteinte extérieure [...]. De là, la naissance du droit chargé de protéger les biens et les personnes, mettant fin au règne exclusif de la médecine. De ce fait, le médecin, de son simple pouvoir de prévention, devient un « guérisseur » avec non seulement une obligation de mettre tous les moyens médicaux acquis selon la science au service de son patient, mais également une obligation de sécurité de résultat qui prévaut de nos jours. »