Dire que les États-Unis s’intéressent de nouveau à l’Afrique est un bel euphémisme. Devant la redistribution des cartes géopolitiques et économiques mondiales, Washington a très vite compris qu’il fallait revoir ses relations avec le continent. Une offensive dictée particulièrement par l’avance prise par la Chine dans le commerce et surtout au niveau de secteurs aussi importants que l’énergie. L’African Growth and Opportunity Act (AGOA) en est une parfaite illustration mais le paysage du développement mondial à rapidement changé avec l’accélération de la coopération Sud-Sud. Ce fait est particulièrement pertinent pour les pays africains qui ont été témoins d’une augmentation significative de l’investissement étranger direct et des autres formes d’assistance au développement.