Pour une nouvelle théorie du tracé du Dôme du Rocher

Le Dôme du Rocher à Jérusalem est considéré comme étant une œuvre unique en son genre, le plus ancien et complet de l’architecture arabe au monde. Le chef d’œuvre du Haram ash-Sharif est en effet considéré à juste titre – et depuis mille cinq cents ans – comme l’une des merveilles de l’architecture mondiale. Achevé en 691, et conservé sans grandes modifications jusqu’à nos jours, c’est le plus magnifique et, d’un point de vue architectural, le plus important édifice à Jérusalem. Son influence sur la construction hiérosolymitaine est restée depuis sans équivalent. Le Dôme du Rocher n’est pas qu'une mosquée, c’est un sanctuaire. On constate la présence de la dimension géométrique dans la composition architecturale du Dôme du Rocher, elle s'apparente à une leçon de géométrique appliquée à l’architecture. Plusieurs théories du tracé du Dôme ont vu le jour, mais à notre avis, ce sont des théories erronées, du fait qu’elles partent du centre vers la périphérie. Parmi ces théories, nous pouvons citer celle de Christine Mauss (1888). Nous avons remis en cause cette dernière et nous donnons la preuve que les deux architectes qui avaient conçu le Dôme avaient procédé à partir d’un carré de 100 coudées de côté. C’est ce que nous allons démontrer à l'aide de cette nouvelle théorie, voire cette thèse du tracé du Dôme.