Cette étude porte sur la caractérisation de la morphologie en relation avec les conditions socio-économiques de la ville de N’Djamena. Elle est affectée par des inondations très fréquentes dont les causes sont multiples. Ces inondations induisent par conséquent des effets très néfastes sur la ville : la dégradation du milieu urbain, prolifération des vecteurs de maladies, pertes humaines et matérielles, et engloutissement des cultures maraîchères. La méthodologie consiste en l’adoption d’une approche globale et intégrée de l’étude morpho-hydrographique avec une considération spécifique sur l’organisation de l’espace urbain. Ainsi, elle consiste en l’utilisation des images satellites Landsat de 1999 et 2011 pour cartographier l’occupation du sol et montrer les changements intervenus entre ces deux dates. Les résultats attestent que ces inondations sont causées par la conjugaison des facteurs géomorphologiques, climatiques, techniques, socioculturels, institutionnels et politiques.