L’auteur, se définissant lui-même comme « écodidacte », s’est de tout temps impliqué dans des actions visant à la conservation du capital naturel. Épris d’amour pour la Nature, en permanent émerveillement devant la richesse, la beauté et l’inventivité de la vie, il reste empreint d’une profonde et sourde tristesse devant l’agression journalière que « l’homme » fait subir à notre planète. Ses actions sur le terrain pour la réhabilitation et la protection de l’habitat d’un frêle papillon de jour, le Damier de la succise, lui valurent d’être, en 2004, lauréat du prestigieux Prix Inbev-Baillet-Latour pour l’Environnement. Sans langue de bois pour dénoncer les agressions contre la Nature, au fil de ses écrits, il tente en permanence de renouer le difficile dialogue entre les différents acteurs de la ruralité que sont les naturalistes, les agriculteurs, les forestiers ou les chasseurs.