Du bergsonisme « se dégage l’idée d’un Dieu créateur et libre » : Bergson revendique la parentèle hassidique et adhère moralement au christianisme ; alors que s’annonce la Shoah, il choisit de rester parmi ses coreligionnaires (juifs), et reconnaît le lien entre ses travaux et le prophétisme juif. Malgré cela, nombre de ses interprètes s’évertuent soit à nier sa judéité, soit à inscrire sa philosophie dans la tradition helléniste en dépit des divergences de fond. Les Deux sources de la morale et de la religion seraient inspirées de Vivekananda... L’auteur de ce livre propose une relecture du bergsonisme dans le but d’en réhabiliter l’originalité.