Yanaï

Tout de vert et de rose, dans une intrication fractale [...]. Couleurs inchoatives, entre l’art royal du noir et l’avènement de nouveaux blancs, ce pari sur les mystères de l’univers est avant tout une déclaration d’amour. Un amour porté par l’ivresse de l’infini – ou des infinis –, bien réel(s), bousculant les conceptions usuelles de l’espace-temps, invitant à repenser le rapport à soi et à reconsidérer la perception de l’autre.

Au total, ce conte, traversé de fantaisie et habité par ce nom qui interpelle au premier chef, se veut une philosophie en actes, sans mots à terme. Ces mémoires d’outre-tombe forment une prospective (interdite). Suspendu dans l’entre-deux de la « mort imminente », comme l’atome ultra-froid piégé par le laser, le temps semble presque s’arrêter.

C’est alors qu’une « fenêtre sur le monde » s’ouvre pour tous. Avec d’infinies perspectives, mais une seule loi.