“La poésie est cette musique que tout homme porte en soi”, comme dit Shakespeare. Mais elle serait également une peinture, ou plutôt une sorte de gouache qui remembre tout... Sans vraiment le vouloir, mon recueil, mes vers et ce que je ressens en écrivant mes poèmes se transforment en un miroir constant de cette gouache qui englobe même les moments les plus purs de notre existence. J’ai voulu parler avec le silence, avec l’amour, avec le chaos, avec la liberté, avec les petits détails, j’ai voulu parler avec tout, de tout, mais avant tout, j’ai eu l’intention de parler avec moi-même. La poésie pourrait absolument apaiser le chagrin et le climat de violence dans lequel l’être humain est impliqué atrocement. Est-ce donc possible de s’y habituer sans que cela ne laisse de traces ?