Ainsi cessa le feu de ravager les forêts intérieures, las de s'offrir aux bourrasques bouffonnes et toujours bégayantes. Au lendemain des nuits revigorantes ayant noyé l'angoisse dans la brise suave de la radieuse quiétude, les jours deviennent braises ardentes, subtilement veillées par d'invisibles vestales. Elles ne voudraient qu'émaner l'ondée bénéfique permettant « d'avoir l'âme comme un jardin tout irrigué » (Jr 31, 12).