Je te salue, toi mon Paris ! Tu changes les contours de tes quartiers, le mécano de tes opus, l'ancrage de tes agréments. Tu inventes des systèmes pour que les meilleures heures triomphent à compenser les déplaisirs. Tu veilles à ressaisir les clartés des contre-jours, tu renouvelles tes îles, tes quais, tes palais, tes musées. Ville qui a la faculté d'entreprendre, tu mets diligemment des rubis et des perles sur des rigueurs contraires. Tu tournes sans repos ton cœur de printemps quand l'onde et le vent suivent tes rives superbes !