Cette année-là, l’abeille-autrice, nichée au cœur d’une pivoine velours, doit violemment s’en extraire et partir faire son miel dans d’autres nids d’abeilles tissés de sensations, d’évocations, de souvenirs, de poésie. Dans ses alvéoles, l’espace libère du temps qui interroge les arcanes du désir de lieux : la forme fragmentaire épouse le mouvement de cette année-là qui ne peut, au fond, que se tisser et non se résumer.