L’amour l’emporte s’érige contre l’indifférence qui précipite la vie précaire des sans-voix, des victimes de « l’invisibilité sociable », des véritables misérables transparents, de tous ceux qui subissent les affres d’une mort sociale, dans l’extrême désespoir du suicidaire. Son propos n’est pas dirigé contre l’indifférence aux tentations de l’orgueil et des antivaleurs, il s’attaque plutôt à toute forme d’indifférence érigée en système pour fabriquer des meurtrissures sociales, des humiliations, des insatisfactions, des dépressions nerveuses et des suicides.