Depuis la nuit des temps, les siècles colportent les mêmes rengaines. Elles disent, poétisent les mêmes peurs et questions existentielles, les mêmes rêves et espérances, parlent d’un monde qui se désagrège sous nos yeux, mais aussi des belles choses de la vie. Avec elles, nous voyageons dans l’imaginaire, partons à la conquête de l’amour, combattons la sottise, défendons les humiliés, condamnons les puissants qui nous manipulent. Leurs quatrains nous font rire ou pleurer. En détresse, en colère, avec humour, autodérision, elles nous accompagnent du berceau jusqu’au linceul. Ces rengaines intemporelles défilent sur la pierre blanche du cadran solaire universel. Dans le déplacement de son ombre, elles nous relient à nos aïeux, et après nous, nos enfants les chanteront.