Ces Encriers secrets sont composés de quatre recueils distincts, mais tous tournés vers les synesthésies, ces « Correspondances » où « les parfums, les couleurs et les sons se répondent ». « Esmeralda » est un recueil axé sur la seule vraie victime de Notre Dame de Paris et sur son cadre magique, la cathédrale. « Saint-Idesbald » est un hommage à Paul Delvaux où les couleurs se mêlent à l’évocation des gares et au goût du sel de la mer. Par contre, « Aux confins des mots » revient sur les thèmes fétiches chers à l’auteur, le temps qui s’écoule comme les grains du sablier, la beauté des mots et leur magie. Enfin, dans « Le temps des confessions », on découvre un florilège de poèmes récents où l’auteur s’épanche et se met à nu sur divers thèmes qui l’obsèdent sans cesse en vieillissant. Il se réconcilie avec la Vie et l’Amour d’autrui. Moins hermétique et surréaliste, il est sans doute plus sincère et autobiographique.