Je te veux

Dans son recueil de poésies, Patrick André Bonvin choisit la forme d’expression la plus simple pour toucher notre corde sensible.
Il revendique cette recherche de sobriété dans le langage, convaincu qu’il y a « trop de mots / trop de phrases / inutiles ».
Ses délicats poèmes, sans ponctuation, sont composés de bribes de phrases, de questions suspendues. À plusieurs reprises, le langage se défait ou s’interrompt, reflet d’un esprit tourmenté par la confusion des sentiments.
Fidèle à la tradition lyrique, le poète se présente comme victime d’un chagrin d’amour. Sa parole, d’abord sensuelle et envoûtante, chante l’élan passionné du désir et l’éveil des sens. Puis viennent les tensions, les conflits au sein du couple, jusqu’à la rupture.
Hanté par la mort et la disparition, le poète se raccroche à un amour demeuré intact pour la femme aimée.
Empreinte de musicalité, sa poésie foisonne de « rythme », de « mélodie » et d’évocations d’instruments de musique.