Dans Apocalypse et la plainte de la Terre, l'homme est convié à cesser de saccager éperdument le patrimoine naturel. Les vicissitudes d'une dantesque fin des temps, illustrées par les scènes d'horreur qui pavoisent cette fresque, loin d'être une cynique et oiseuse dramatisation des futures éventualités ou l'expression d'une paranoïa de l'auteur, et encore moins celle d'une fantaisiste extrapolation des choses, témoignent plutôt qu'il y a bel et bien péril en la demeure. L'on doit s'y attendre à plus ou moins brève échéance, si l'ozone venait à s'estomper et si la déforestation était continuellement exacerbée. Le discours d'alerte de Gaïa, la Terre, est l'expression de la voix de la conscience collective des hommes qui sont réellement soucieux du destin de notre sphère.