Ce n’est pas sans humour et légèreté que l’auteur nous raconte son enfance terrifiante dans les années 80. Entre un père violent et incestueux et une mère alcoolique et suicidaire, Bénédicte a dû faire face à un quotidien terrifiant, où l’innocence enfantine n’avait pas sa place.Si des parents aimants cherchent à transmettre à leurs enfants des valeurs positives telles que l’honnêteté et le respect, pour les parents de Bénédicte, le mensonge était une règle et le vol un passe-temps, voire un art.Comment se construire dans un monde sans repère ? Comment bien grandir sans avoir confiance dans les adultes qui doivent nous servir de modèles ? Entre espoirs et désillusions d’une enfance malheureuse, ce récit ne tombe jamais dans l’auto-apitoiement et reste malgré tout une ode à la vie.