Quand je marche, je découvre mon pays, la France. Le Perche, une région qui gagne à être connue. Parisien de naissance, je n'ai pas de terre d'appartenance. Je ne me sens enraciné nulle part. Mais les plus belles rencontres en marche, sont celles que l'on fait avec les gens du pays, debout dans l'embrasure de leur porte, assis sur un banc devant leur maison, ou encore penchés sur leur bêche dans leur jardin. Regardez-les lorsque vous êtes en chemin, ils vous détaillent du regard, vous guettent, et se demandent comment s'y prendre pour entamer la conversation. Je leur adresse un petit regard qui permettra à l'échange de naître. A vrai dire, je suis dans le même état d'esprit qu'eux. Il suffit souvent d'un bonjour lancé pour que le dialogue s'établisse. La marche est devenue une drogue maintenant et je ne peux plus m'en passer. C'est une hygiène de vie et un bien être incroyable.