Mon arrière-cousin, Henri Barbusse, devint un écrivain célèbre avec son roman Le Feu qui obtint le prix Goncourt en 1916. Le roman L’Été meurtrier reproduisait des bribes de sa vie et de ses œuvres ainsi que de celles de son beau-père, Catulle Mendès : il arrive que des écrivains soient honorés et critiqués à travers certains personnages romanesques, c’est la liberté de l’écriture ! Toutefois, pour quels motifs avais-je été plongée auprès d’Henri Barbusse dans cette fiction ? Les conflits d’Éliane avec son père concordaient avec les affrontements qui survenaient entre mon père et moi ; le nom du village où j’avais grandi cadrait avec le nom du village d’Éliane ; et l’adresse des Montecciari, là où le fameux piano devait être livré, ainsi que l’adresse de la mère d’Éliane correspondaient toutes les deux à celle de mes parents, là où j’avais passé mon adolescence, aux côtés d’un piano !