La mort à Paris

Au hasard d’une rencontre, un jeune adulte se prend d’une passion obsédante pour un adolescent de treize ans qui l’entraînera dans une aventure vertigineuse.

« Quand elle est apparue je l’ai voulue. Quand je l’ai voulue, elle s’est enfuie. Ne jamais tendre les mains vers elle pour ne pas l’effrayer. La posséder, c’est la ruiner. Renoncer à elle, c’est se tuer. Comme le Yahvé de l’Ancien Testament, ne jamais la contempler en face, sinon elle vous brûle les yeux. La beauté est le purgatoire de l’être humain. Elle se montre pour mieux s’échapper. Elle promet pour mieux reprendre. Elle offre la mort sur un plateau doré »

Entre abîme et félicité, cette chronique est une plongée au cœur de la tragique solitude des passions maudites. La Mort à Paris reprend les thèmes principaux de La Mort à Venise de Thomas Mann : beauté, adolescence, désarroi. Ce récit est un brûlot pathétique, provocateur, qui bouscule avec parfois une certaine témérité les interdits et les tabous.