Après avoir lu les mémoires de Pierre Legrand que j’ai connu en Bolivie dans les années 80, je peux assurer qu’il n’y a dans ses écrits aucune exagération et aucun sentiment de se mettre en avant comme il aurait pu le faire transparaître après avoir vécu des choses hors du commun. Au contraire, il en ressort une grande humilité. Je peux affirmer cela parce que j’ai pu le côtoyer de près en l’accompagnant, trop rarement malheureusement, dans son travail pastoral et médical. Là, il pouvait me demander conseil du fait que j’étais médecin avant de devenir prêtre. Par exemple, nous sommes rentrés dans une maison à Millares pour visiter un malade. En rentrant dans sa chambre, nos pieds collaient au sol. Nous sommes tombés d’accord pour affirmer que ce malade était diabétique...