Cet ouvrage est une lecture personnelle, presque intime, du Coran. Ce n’est pas une œuvre d’exégèse, ni un travail de théologie, mais une lecture d’un livre saint qui semble de prime abord non seulement ardue, mais presque inutile. Cependant, avec de la patiente, on s’aperçoit que l’agencement des mots, toujours dans le désordre et souvent dans la contradiction, est sous-jacent au message révélé : « credo quia absurdum ». La « Vérité » est là, toujours voilée mais présente. Des « signes » de compréhension peuvent apparaître – ou non. C’est la possibilité miséricordieuse offerte par le divin aux humains et la confiance qu’Il a placée dans l’intelligence humaine qui peuvent aider à mener ce travail à bien.