« Ce ne sont pas les événements qui nous touchent, c'est l'interprétation que nous en avons », disait La Rochefoucauld. Tout est relatif, et, chez l'être humain, subjectif. Et ce subjectif, le nôtre, celui des autres, il est franchement imparfait. Il nous conduit souvent à des erreurs d’appréciation, à des inquiétudes injustifiées, des injustices, des souffrances. Ce n'est pas Régis Toussaint, héros de la nouvelle Ingratitude, lauréate du concours de Mably (42) en 2013, qui me contredira. C'est ce que vérifient les héros de ces nouvelles. Enfin, parfois, le subjectif évite l'imparfait, ou permet des sourires et des bonnes surprises, heureusement. L'important, c'est ce qu'on en pense, comme Nathalie Shaencki dans Vive la mariée. Chacun sa réalité, chacun son subjectif, après tout...