C'est la petite histoire d'une maison close, de sa patronne, madame Nikita, et de deux garçons, Bombou et Toto, qui louent leurs « amours ». Le parlement a approuvé la loi sur « le sexe à louer ». La patronne demande à ses « employés » d'expérimenter de nouvelles pratiques sexuelles, mais ils trouvent ces pratiques « non naturelles » et s'y opposent férocement. Par hasard, leur vie professionnelle se mêle à la vie de madame Bléra. Son fils, Sicarius, l'a abandonnée. Il est d'accord de louer son « amour » à sa mère si ça lui rapporte. Les personnages sont grotesques, absurdes, à la fois conflictuels et coopératifs. Leur langage est ironique, voire sarcastique, et n'épargne même pas les plus hautes sphères de la société et de l'État.