« Éva avait la beauté dantesque d’une nouvelle Béatrice. Derrière son apparence fragile, je percevais une femme douce, volontaire, déterminée et la beauté de son corps habillé d’une longue robe blanche me donnait envie de lui parler d’amour ou de lui écrire un long poème romantique pour chanter ma joie de l’avoir rencontrée. L’envie de lui dire qu’elle me rendait la vie plus belle par sa simple présence n’était contrariée que par ma crainte de la voir se dérober à mon amitié. Je la rencontrais la première fois au cours d’une fête villageoise entre amis et quelque chose dans son regard me saisit immédiatement l’âme et le cœur. Elle m’accompagna dans une de mes expositions de peinture et une intense envie de peindre me vint à l’esprit en lui présentant mes toiles. »