Dans notre pauvre monde, la religion de l’uniformité et du politiquement correct emprisonne les relations humaines dans les geôles de ses dogmes. L’alambic médiatique distille le poison du prêt à penser et les leaders d’opinion deviennent des dealers. Dans Les Lettres perçantes, valse pamphlétaire en trois temps, veille et rêve, folie et raison, vice et vertu se mêlent à l’envi, au gré des correspondances que s’adressent des personnages atypiques et improbables.