« J’étais partie pour écrire L’Inondation, le coronavirus est passé par là, j’ai écrit Solde de tout conte »... Nic Sirkis, enfermée avec sa chatte Crapule, du 15 mars au 15 mai 2020 dans un appartement parisien, côté cour, face à un mur aveugle, se lance dans la rédaction de « sa quarantaine ». Elle abandonne le compte-rendu du sinistre qui a inondé sa maison d’eau d’égout en 2014, change de braquet et conte son confinement, témoignage singulier d’un traumatisme pluriel. Elle pose le 1er jour du printemps une contrainte à la mode oulipienne : écrire en 40 jours un roman ouvrant un chapitre chaque vendredi. Pari tenu : elle a achevé ce " work-in-corona-progress " à 3h du matin dans la nuit du 1er au 2 mai, soit 40 jours + 180 min d’écriture-marathon, mêlant aventures individuelles et collectives.