Deux récits émouvants s’interrogent sur le Destin ; une entreprise difficile ? L’homme respire encore, de taille haute, visage blême, aux pommettes saillantes, cheveux hérissés, écorché de partout. Ce gaillard, alangui, n’arrive pas à se tenir sur ses jambes. Le froid gagne ses chairs et ses os, il grelotte... C’est Walid, oui, son prénom est gravé sur une chaînette reliée à son cou. Seul survivant. À l’extérieur, pas un chat qui rode ; brusquement, on entendit de loin, des aboiements insistants de chiens, le rugissement menaçant de la mer, l’écho empli par la tempête. Est-ce un raz de marée ? Soudain, des secousses apparurent, la maison vibra, puis, trembla et nous avec. Boujemaa fut reçu par une famille d’accueil. Il connut une vie parsemée d’épines, et par moments de quelques fleurs.