L’envol du cerf-volant

Comme une empreinte indélébile. Pas comme celle du stylo plume et de son effaceur « magique » qui faisait disparaître l’encre, la page redevenant blanche et presque neuve, presque. A travers son écrit, Patrick Catella nous renvoie à l’enfant que nous étions et que nous sommes toujours, me renvoie à l’élève « studieux mais trop timide » que j’étais. A cette période où la soif d’apprendre et la peur de prendre le chemin de l’école s’entremêlaient, un vrai plat de spaghettis ! Je n’ai rien dit alors, j’y repense toujours aujourd’hui : à ce sweat-shirt rose- fuchsia déchiré par une camarade dont la seule « excuse » fut : « il n’était pas de bonne qualité... ». L’auteur nous montre à quel point il est vital de libérer la parole à l’heure où le harcèlement scolaire est une réalité qui détruit. Et par la métaphore du cerf-volant, qui fait rêver petits et grands, oh combien il est vital de rêver ! Les lutins approuveront ! Mais chut, ne dévoilons-pas leurs secrets ancestraux, ils vous invitent à les rejoindre dans le grenier où ils ont leurs habitudes... Venez. La porte est ouverte. Il n’y a pas d’âge limite.