Cet ouvrage débute au VIème siècle. Deux moines, Euspice et son neveu Maximin, sont venus de l'est, sur la rive gauche de la Loire. Ce n'est alors qu'un vaste marécage et il faudra travailler dur pour l'assainir et édifier la célèbre abbaye de Micy, treize siècles avant sa destruction par la Révolution française. Et de l'autre côté du fleuve, il y a le dragon, être fantasmagorique, métonymie des marécages qui incarne le Mal. Le tuer devient une nécessité. Jean-René Perrin souhaite que ce modeste essai, à travers l’allégorie et le puissant symbolisme de la légende du dragon de Béraire, contribue à faire connaître l’importance primordiale qu’a eue la région d’Orléans dans l’histoire de la France, la place que lui a accordée Clovis, roi des Francs, en rappelant certains éléments actuellement quelque peu oubliés.