Ce conte s’inspire de la Bête du Gévaudan qui ravagea cette province dans les années 1764. Le loup suscite encore bien des haines depuis sa réapparition en France. Il rappelle que l’homme est aussi un prédateur et un loup pour ses semblables. Il tient à la fois du fantastique et du réel historique et sanctifie la noblesse du loup à travers l’amitié qui se noue entre Matara la louve et Jehan le berger. Il demeure ancré dans les saveurs du Gévaudan, entre Margeride, Gorges du Tarn, causse Méjean et Aigoual. Ce conte comprend huit illustrations réalisées par le fils de l’auteur.