Vingt ans séparent la prise de la Nouvelle-Calédonie aux Anglais et le début de l’histoire de Pierre-Marie Gallène, pêcheur en mer et breton. Pour un meurtre qu’il n’a pas commis selon lui, il est condamné au bagne en 1874. Les travaux forcés qui ont structuré l’île, la relation de l’administration aux autochtones, autant que la découverte du nickel l’année suivante nous éclairent sur cette période de l’histoire que l’on préférerait oublier. Le récit s’appuie sur l’histoire réelle du bagne à la Nouvelle qui a été partagée par plusieurs milliers de condamnés, dont les communards. Elle nous permet de mieux comprendre les raisons d’une cohabitation difficile entre les Canaques et les Métropolitains, avant de trouver peut-être, depuis le vote récent des Calédoniens, l’espoir d’un devenir mieux partagé et plus serein.