Garon, Minnesota, États-Unis d’Amérique 30 août 1975. Épuisé par ce long monologue, Jack Morgan a fermé les yeux. Sa respiration est calme, il ressent comme une libération. Pourtant il n’a pas tout dit, il n’a pas raconté le plus terrible. Est-ce sa faute si la malchance le poursuit, s’il est voué au mauvais sort. Pour un peu il croirait à un destin maléfique qui s’acharne à le détruire. Le policier relit lentement ses notes, ses sourcils sont froncés, on se rend compte qu’il doute de la véracité de la confession qu’il vient de transcrire.