Gwilherm sortit dans l’obscurité et alla observer de plus près l’arbre à poules. Les Morddkokougs étaient déjà là sous leur aspect le plus repoussant, leurs tignasses emmêlées et leurs longues dents prêtes aux basses besognes. Leur chant mortuaire était un mélange du cri du paon et du hurlement du loup. Il les discernait assises à la cime des arbres voisins attendant l’instant fatidique tout en peignant de leurs ongles acérés leur chevelure. Gwilherm avait des connaissances sur ces petites femelles sans besoin de mâles pour se reproduire, et il se devait d’avancer avec grande prudence car le moindre cheveu qui venait à tomber sur un mortel pouvait pour le restant de sa vie être soumis à une influence magique par ce sortilège. Elles se mirent à tournoyer entre les branches, harcelant les volatiles. Le courant d’air de leurs ailes faites d’une membrane fine faisait danser la flamme des lampes, ce qui projetait des ombres tremblotantes sur les feuilles et le sol. Gwilherm s’approcha... Search templates (CTRL+Space) New Template Search templates (CTRL+Space) New Template