Pour chercher à savoir si les plantes sont réellement intelligentes, les effets des paroles qui leur sont adressées sont d’abord discutés. Puis, un bilan (partiel) des acquis incontestables du monde botanique est dressé. Le mouvement des feuilles de la sensitive (Mimosa pudica) est donné en exemple. La notion de communication entre les plantes est également envisagée. Enfin, des données qui interrogent sont développées, en particulier celles concernant les réactions des plantes à la musique. Les travaux de Joël Sternheimer – un chercheur scientifique-musicien qui a composé des mélodies destinées à améliorer la production végétale – sont présentés et commentés. D’autres domaines sont également explorés : l’aptitude à surmonter les contraintes d’un nouvel environnement, l’existence d’une éventuelle sensibilité ou d’une hypothétique mémoire... Si elles sont souvent comparées aux êtres humains, les plantes ne fonctionnent pas selon les mêmes schémas qu’eux. Aussi, plutôt que de les qualifier « d’intelligentes », ne serait-il pas plus judicieux de faire référence à leur plasticité ?