Dans le désert de l’Orient, en Syrie, une rose de sable apparaît, enflammée dans la chaleur des étés. Telle une perle, elle illumine de mille coruscations d’or et de lumière, la grandeur de la cité qui s’étend majestueusement dans les sables empourprés. À l’origine, Palmyre, une simple oasis, bénéficia d’une grâce divine : une source souterraine abondante lui procura le liquide précieux, source de vie. Dans ce désert aride, frappé par les vents de sable, les chaleurs, l’isolement, la petite station de rencontres des nomades a donné naissance à une grande civilisation érigée au IIe siècle après J.-C. Ils importèrent l’écriture de Babylone, et adoptèrent le culte et la religion des divinités de l’ancienne Arabie. Ils acceptèrent avec célérité l’apport culturel des Romains et des Grecs. Aujourd’hui, son patrimoine universel, protégé par les instances internationales, a été mutilé en partie, par des individus revêtant la robe de l’ignominie.