Il faut remonter au « Doudou » de la petite enfance pour trouver la trace du mécanisme psychique qui conduit un adulte à croire en Dieu. Au Doudou des enfants qui ont peur du noir, fait suite le Grand Doudou des croyants pour conjurer la mort. Mais lorsqu'on s'intéresse au fonctionnement du cerveau, on comprend que la soi-disant âme de notre pensée n'est que la biochimie des neurones et que la mort éteindra tout. L'auteur, médecin, met ainsi en conformité la physiologie cérébrale et l'athéisme avec un raisonnement lucide et chaleureux.