Il nous est permis à tous, tout au long de notre vie, de travailler, de nous amuser, d’aimer et d’en parler. Or, pouvons-nous le faire à nouveau lorsque l’aboutissement de la mort et de sa souffrance devient une expérience personnelle de dissolution et de destruction ? Ce voyage sans retour ne nous laisse- t-il pas entrevoir l’espoir d’un salut ? Or celui-ci, quel peut-il être ? Ou bien peut-il ne pas l’être ? C’est aux réponses à ces questions que Frantz veut échapper. Du cadavre de son père sous ses yeux, il en conclura à l’absence de salut ou, plus précisément, à un néant irrémédiable pour l’infinité des êtres de l’univers. Or la vie, va-t-elle, par la suite, le laisser sur cette conclusion plutôt hâtive ? Illustration de la couverture réalisée par l’auteur : « La beauté d’une fleur surgissant des ténèbres du néant ».